25/03/2007
L’ordre des letrtes
Sleon une étude de l’Uvernitisé de Cmabridge, l’odrre des ltetres dans un mot n’a pas d’ipmrotnace, le suele ccoshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soeint à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dans un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mais le mot cmome un tuot. La peruve…
Alors ne veenz puls m’ememdrer aevc les corerticons ottrahhggropqiues.
11:20 Publié dans Analyses de littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2007
De la prétention littéraire

collage Maryvonne Lequellec
Pour écouter la musique de l'ami Patrick Chartrolen lisant ce texte....
C’est sûr, si j’avais été moins lâche, il aurait été plus judicieux de partir quand il en était encore temps. Pour se remettre des frayeurs, on laisse glisser sa plume tout le long de la ligne en espérant en tirer quelques récompenses. Mais tout cela est vain. Les plaisirs spirituels sont bien trop spirituels, les physiques, s’ils finissent en apothéose et procurent plus de satisfaction que de planter sa plume dans un encrier, ils épuisent la bête.
Il reste la littérature pour faire le bilan de tout ce temps où j’ai fini par me demander si tout cela a été bien réel. J’ai souvent replongé à l’eau au risque de me noyer encore et d’appeler à l’aide, parce que ce bateau est mieux dans les tempêtes, avec des voiles blanches et rondes de la force d’un ciel d’ardoise. Plein de cet oxygène animé de vent polisson à faire péter la cage thoracique. Piailler avec les mouettes en s’ébattant dans les risées, en plongeant, filant, planant, rebondissant sur les cascades de l’air. Avis de coup de vent, tempête, tornade, ouragan, il n’y a que dans les turbulences, quand le zeph souffle dans les drisses, que les roseaux trépignent, que les haubans sifflent, que la membrure craque, que le toit remue, que l’eau ruisselle en fines lézardes transparentes sur les vitres, qu’on sent réellement le poids du vivant. On sait qu’après arrivera le soleil qui réveillera tout ça. Comme une grande lessive dans un bistrot qui vient d’ouvrir. Alors que le sol est encore mouillé, que l’odeur du café emplit déjà la salle et que vous êtes le premier client. Cette appréhension perce sous la peau de ces instants. Il n’y a rien à dire. Ce sont par ces moments là qu’on légitime nos heures dans ce foutoir.
On a beau avoir l’impression que dans le temps imparti, on ne réussira pas à boucler ce pourquoi on pense être fait, -il est étrange de croire qu’on doive mener à bien un projet ou subir un ensemble d’événements-, on ne désespère plus, bien que le corps s’amenuise, que l’échine se courbe et que le ton de la voix devienne moins arrogant et que ce projet-là, quoi qu’il arrive, ne laissera jamais assez de temps à l’existence. Que chaque jour sera toujours trop court, chaque heure incomplète, chaque instant inachevé suspendu au néant, comme un manque permanent..
Depuis le temps que l’imminence du désastre est perceptible, on s’étonne qu’il ne se soit pas encore produit. Tout échappe, c’est bien la seule certitude que peut avoir la marionnette qui coupe son fil pour s’aventurer au-delà du cercle des projecteurs. Si elle savait, elle s’abstiendrait de tenter de s’évader. Chercher la raison qui pousse à écrire, peindre ou dessiner, c’est perdre son temps. Il faut agir pour se vider de tout ce prurit et se remplir à nouveau, tout simplement. Ce qui a été fait n’est plus à faire et ne pèsera plus de tout son poids de remords. Tant pis si cela a été mal fait, et tant mieux dans le cas contraire. C’est en faisant qu’on apprend à se soulager mieux chaque fois.
09:30 Publié dans De la poésie au quotidien | Lien permanent | Commentaires (1)
21/03/2007
Aide aux artistes dans le besoin

12:20 Publié dans Petit traité de médecine à l'usage des rustres | Lien permanent | Commentaires (1)
la piste des larmes
Par Alain jégou
l’inquiétude perdure
qui vient de lui
sa silhouette massive
qui fait frémir
et s’évanouir les femmes
le malotru grognon
l’intrus mal léché
qui met les griffes
dans le plat
celui que tous redoutent
et n’osent éjecter
de leurs coteries minus
le mastard que tous envient
le malabar dont chacun
se targue d’être l’ami
celui qui d’un gnon
enverrait dinguer
la planète entière
finira reclus
rejeté par ses pairs
exclus par jalousie
décrété par ses fans d’hier
ennemi public numéro un
que la meute ravie
aboyante hystérique
déchirera à belles dents
Nous préparons pour septembre la publication d'un recueil de textes de Alain Jégou sur la nation indienne, qui reprendra des textes parus aux éditions Wigwam et aux éditions Blanc Silex, ainsi que des textes inédits sur son voyage à la rencontre des hommes de l'AIM (American Indian Mouvement) et un hommage à Léonard Peltier.
08:05 | Lien permanent | Commentaires (1)
19/03/2007
Ouagadougou-Paris en mobylette.....

Au festival culture-aventure, j'ai croisé un fou sympathique qui se soigne par le voyage. Vincent Colin possède un réel talent de photographe doublé de celui d'aventurier. Si le reportage sur son voyage souffre de manque de moyens, -caméra d'appareil photo numérique oblige- par contre il respire cette fraîcheur qu'on ne retrouve que chez les professionnels du périple qui ont un talent de photographe. Jugez par vous même de ses photos en noire et blanc sur son site...
The Pigeot Delta my friend!
Ici, pas une seconde sans voir une mobylette du type nos bonnes vieilles 103 Peugeot; c'est le moyen de transport national!
J'ai vite fait le tour des modèles en vente, neuf et occasion, et pas de doute les occases font vraiment peur!
J'ai donc acheté une Peugeot Delta neuve, 710 euros et 1 Km au compteur! C'est un peu le modèle "vintage" avec le phare rond, mais ça fait aussi tout terrain avec la fourche "best quality"!!! Bon elle ne fait pas vraiment « MEEH MEEHHHH!!!!! » Comme prévu, mais plutôt ....mmmmMeeeeuuuu...... Je ne suis pas prêt d'arriver!!! Et les pédales sont loin d'être inutiles au démarrage!!! (voilà pourquoi y’a des pédales sur les mobylettes....)
Bonne surprise, les plaques de la mob sont vierges, donc ça sera plus pratique pour taper le type de bécane, l'année et tout ce qui est utile. J'ai également eu des fausses factures, une avec un prix inférieur et d'occasion pour la douane, une vraie pour les flics au Burkina, et une autre vierge pour la France!!
Pour en savoir plus sur Ouagadougou-Paris en mobylette... cliquez sur le lien


Photo Vincent Colin