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17/02/2007

Analyse en plusieurs points pour un vote en faveur du Cochon qui s'en dédit.

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1 Nous constatons que l’objectif dynamise les paradoxes institutionnels de la problématique et des structures. Aussi faut-il envisager une intervention caractéristique.

De fait au niveau représentatif des changements radicaux s’imposent. En effet, la volonté d’excellence révèle des problèmes de dysfonctionnement au niveau analytique auquel il faut mettre un terme.

2 La méthode exige que l’on renforce les processus participatifs pour parvenir aux performances attendues d’un état moderne à quelque niveau que ce soit.

Il faut donc clarifier l’évaluation et la finalité des rapports afin de permettre aux indicateurs de révéler la puissance d’analyse des situations et d’apporter un effet correctif pour qu’enfin le développement stimule les résultats positifs.

3 Enfin mettre aussi un terme à l’expérimentation hasardeuse qui ne peut conduire qu’à des méthodes de management et de recadrages successifs et cumulatifs des différents acteurs, laissant la finalité dans une démarche de diagnostic.

Parvenu à ce stade de l’analyse nous évoquerons la formation clé de voûte de tout le système comme nous le faisions remarquer depuis tant d’années au risque de jouer les Cassandre pour qu’enfin on prenne en considération les besoins clairement identifiés.

Voilà en trois points l’analyse que j’oppose à mes adversaires.

VU le candidat :



Cette analyse a été rédigée avec "Le parler creux sans peine"... ou langue de bois, définie sous le nom de xyloglossie par Dominique Autié... Se reporter à son blog dans la colonne de gauche, en haut... ou cliquez ici Dominique Autié

01:10 Publié dans Analyses | Lien permanent | Commentaires (2)

25/10/2006

La preuve par le neuf

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Collage: Maryvonne Le quellec
Pour retrouver le travail de Maryvonne Le Quellec



Les groupes éditoriaux semblent être devenus des géants aux pieds d’argile, comme s’ils s’étaient embourbés dans des structures de plus en plus lourdes les rendant incapables de raisonner autrement qu’à coups de best seller.
Là, où des petits éditeurs s’estiment s’en sortir royalement avec mille ou deux mille exemplaires vendus sur trois ou quatre ans, l’éditeur classique aura l’impression de sombrer dans le ridicule s’il tire à moins de deux mille, même s’il sait qu’il ne vendra que cinq cent exemplaires. La sacro-sainte mise en place et la philosphie du marketting et des ouvrages en pile est passé par là.
Là, où une colonne de mulets sur un sentier de montagne se faufile haut la main et tiens tête à une armée, classique en y infligeant de lourdes pertes, les colonnes de blindés et les pilonnages intensifs ne servent à rien. Chaque petit éditeur épouse l’aspérité du terrain et s’adapte dans sa niche de résistance. La légèreté semble être la taille idéale pour survivre en milieu hostile. Si des généraux pestes contre la montagne et les périodes économiques escarpées, c’est parce qu’ils ne savent pas faire la guerrilla. Ce sont marins de beau temps qui roulent bien seuls sur l’autoroute de leur raison. Voir l'édition sans éditeurs
Pourquoi ce savoir faire des petits éditeurs ne peut-il pas être repris par des structures plus importantes? C’est ce feu sacré retrouvé dans les yeux de ces apôtres qui fait toute la différence. Il semble qu’aucun de ces apôtre ne peut fonctionner dans le girond d’une marketting manager. Ces putschistes des temps modernes. Pourtant ils tâtent, pèsent le pour et le contre, recomptent… Plus rien ne va comme ils l’avaient prévu. Bien que dans leurs plans tout semblait clair. L’auteur malmené, les contrats renégociés, le travail délocalisé... Malgré cela, impossible d’arrêter l’hémorragie.

Pourquoi les micros éditeurs se mettent à pulluler ?

C’est grâce un seuil de rentabilité très bas…
Car la technique est passée par là entre-temps. Il existe des machines à impression numériques qui produisent une qualité qui s’approche d’un tirage imprimé par un procédé offset. Bien sûr le produit ne peut pas recevoir une couture classique, mais éventuellement une couture à la japonaise comme celle que font les éditions Moundarren.
L’avantage dans ce procédé révolutionnaire qui n’est en fait, -en grossissant un peu le trait-, qu’un photocopieur qui a énormément progressé, réside dans la possibilité d’impression sans stock. Ce qui n’est pas négligeable.
Zéro stock : pas ou peu d’immobilisation de capital, zéro ou guère de risque financier, délai de fabrication très court… Rien que du flux tendu, un stock tampon minimal -au cas où- de cinquante ou cent exemplaires au maximum. C’est bien suffisant pour notre futur Beckett. Qu’il se contente de trouver ses deux cent lecteurs et on vendra ses deux cent exemplaires à l’année… Et le tour est joué.
Pain béni pour le petit éditeur, il n’est plus jamais en rupture de stock, il continue à exploiter le titre au goutte à goutte. En poésie, ce n’est pas négligeable, en théâtre non plus. Et pour nos premiers romans ? A quoi donc cela sert-il d’imprimer deux ou trois mille exemplaires, quand cinq cent suffisent ?
La gestion de production pour des flux plus importants est parfaitement maîtrisée et le parc machine est capable de produire très rapidement des quantités importantes (Goncourt) en limitant la prise de risques financière. La machine Cameron se cale à partir de deux mille exemplaires et produit tranquillement ses cinq mille exemplaires finis à l’heure. Il suffit seulement d’imprimer des couvertures d’avance.
Trois quart d’heure de calage, deux heures de roulage et vous obtenez vos dix mille exemplaires sur palette… Si vous avez bien prévu votre planning vous aurez juste le temps d’aller casser la croûte au bistrot pendant qu’on vous remplira la camionnette d’exemplaires tous chauds… Une blague, dites-vous ? Que nenni… C’est là tout l’argument de vente de cette machine que j’ai vu et revu en production… Réactivité, efficacité, les deux mamelles pour perdurer sur ce marché.
Alors pourquoi ne pourrions-nous pas faire dans la dentelle, alors que nous savons si bien faire dans la cavalerie…
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Laissons-là, les problèmes d’industriels, le petit éditeur n’est pas de cette famille industrieuse-là, mais de celle de l’artisan même s’il travaille maintenant avec des outils très puissants.

L’impression numérique est l’avenir du petit éditeur…

En quelques années, un micro éditeur peut se constituer un catalogue avec un apport financier ridicule, ce qui relève littéralement de l’hérésie. L’édition s’est démocratisée grâce à la technologie.
Quid des ventes ?
Si le E book qui fut en son temps célébré comme un outil totalement révolutionnaire a fait long feu, par contre l’Internet et la vente par correspondance, qui n’en est qu’à ses débuts ont évoluées.
L’éditeur peut vendre sur la toile, soit en passant par le biais d’une librairie qui travaille aussi par correspondance, soit router lui-même ses ouvrages. Rien ne lui interdit. Des librairies virtuelles se constituent. La part de marché qu’elles représentent est certainement infinitésimale. Mais comment va évoluer le marché de la vente par correspondance dans l’avenir ? Déjà quatre à cinq pour cent en si peu de temps, alors que les libraires et les éditeurs classiques croulent sous les flux de retour… Quel sera le comportement des lecteurs futurs… Se contenteront-ils des ouvrages proposés en librairie ou curieux iront-ils dénicher ces auteurs inconnus qui peuvent être produit en passant sous le rideau de fer de la pure raison économique par des apôtres du livre dans le regard desquels brûle la flamme de la passion ?
Article à consulter: mort aux petits éditeurs

A méditer : l’éditeur Robert Morel pensait que chez un bon éditeur on pouvait acheter les yeux fermés.

09:30 Publié dans Analyses | Lien permanent | Commentaires (0)