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08/12/2022

Au pas de l'homme

Philippe Lemonnier ayant créé sa maison d'éditions : Le pas de l'homme, c'est tout simplement qu'il m'a demandé un texte pour sa collection Ficelle. Et j'ai dit oui, bien évidemment. Formule originale: la Ficelle est un petit opuscule vendu par les colporteurs relié par une ficelle...

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les éditions le pas de l'homme. C'est par ici :

https://lepasdelhomme.com/

 

Koikidi Wiki sur le colportage ?

 

Le colporteur est un vendeur ambulant transportant avec lui ses marchandises par les villes et villages. Cette profession a quasiment disparu dans les pays occidentaux, ou du moins s'est-elle transformée et a évolué, mais reste bien présente dans les pays en voie de développement. Au sens actuel, le colportage est aussi la représentation publicitaire publique, avec des tracts très souvent, de quelque chose par le biais d'un colporteur. Cela peut être une entreprise, un restaurant, un parc d'attractions etc.

Étymologie et usages

Le mot « colporteur » vient du latin comportare, en français « transporter », qui est à rapprocher du verbe « coltiner » : porter un lourd fardeau sur le cou, les épaules, la tête étant protégée par un « coltin » qui est une coiffure prolongée d’une pièce de cuir protégeant le col et les épaules.

Au XIIIe siècle en Angleterre, on qualifie de peddle ce type de vendeur : le terme viendrait du mot français « pied » (latin : pes, pedis). En revanche, sous le règne d'Henri VIII, le mot « colporteur » est en usage à travers divers édits et règlements.

Sous Philippe VI, les lettres patentes du , précisent que « menus fenestriers, petits comporteurs aval la ville de Paris, ne seront tenus de rien payer de l’imposition qui étoit établie sur les marchandises & denrées qui se vendent à Paris, s’ils ne vendent en un jour dix sous de denrées ; que s’ils les vendent, ils seront tenus de payer ; & que s’ils vendent au-dessous, ils ne seront tenus de rien payer ».

Le terme s'impose dans la seconde moitié du XVIIIe siècle remplaçant la forme ancienne contreporteur (ou contre-porteur) et les variantes de mercier (petit mercier, marchand mercier) et coexiste avec l’appellation « marchand forain »1. Cependant, le terme forain perdure, et les foires de village ou de quartier, les fêtes foraines saisonnières, sont souvent l'occasion pour certains types de marchands ambulants (se déplaçant en camionnette ou autre et non rattachés à un espace de vente sédentaire) de proposer leurs produits et services (parapluie, rémouleur vendeur de couteaux et ciseaux, rempailleur de chaises, etc.).

Un édit royal de 1723 exige que les colporteurs sachent lire et écrire, qu'ils soient inscrits sur un registre de la généralité du lieu, et qu'ils portent une plaque distinctive ; mais la plupart des colporteurs, aussi analphabètes que peu enclins à payer les taxes liées à leur profession, sont inscrits comme « trafiquants » dans les actes notariés et paroissiaux.

Les colporteurs étaient des marchands ambulants qui transportaient souvent leurs marchandises dans des « balles » en bois d’où l'appellation de « porte-balle ».

D'autres expressions étaient déjà considérées comme désuètes vers 1750 : fripier, revendeuse, coureur, mercelot, ou brocanteur. Bien que désuets d'autres synonymes comme camelot sont parfois encore utilisés au XXe siècle. Certaines expressions moderne peuvent être regardées comme synonymes : « le vendeur à la criée », le démarchage « porte-à-porte ».

Il est parfois appelé en Afrique subsaharienne sauveteur (dérivé de « vendeur à la sauvette »), notamment à Yaoundé2.

Koikidi Wiki sur la ficelle ou littérature des colporteurs ?

 

La littérature de colportage désigne une forme primitive de littérature populaire distribuée en Europe par des colporteurs.

En Europe

Cette littérature, au départ urbaine et locale, fut ensuite popularisée par les colporteurs et sur du papier de mauvaise qualité non couvert, elle est imitée. Tout en restant prudent, Roger Chartier considère qu'elle constituait l'une des sources principales de culture des masses populaires en France1 ; d'autres, à l'instar de Carlo Ginzburg, insistent sur notre ignorance des modes de réception de ces textes ; cependant les historiens s'accordent sur l'importance — difficilement mesurable — de la culture orale : les illettrés se contentaient d'en apprécier les gravures, quand il y en avait, mais la plupart du temps, ils pouvaient avoir accès au texte lors de séances de lecture collective. Toutefois, une clientèle mélangée s’approprie ces livres, et ce, pendant près de deux siècles.

Hors de France, se développent à la même époque le Volksbuch (Allemagne) et le chapbook (Angleterre).

Exemple en France

La Bibliothèque bleue avant tout, une formule éditoriale nouvelle inventée et imprimée à Troyes dès 1602 par les frères Oudot, notamment Nicolas Oudot dont l'enseigne est le chapon d'or couronné2. L'impression en était de mauvaise qualité et de petit format ; les cahiers (assimilables à une brochure d'aujourd'hui) recouverts d'une couverture de papier couleur bleu gris (comme la couverture bon marché qui enveloppait les pains de sucre), d'où l’appellation qui, à l'époque, fut d'abord celle de livres bleus3.

Par types

Elle se fait sous forme d'almanachs comme les almanachs des bergers, les Messager boiteux, l'almanach de Liège