25/04/2007
Orage sur les Pyrénées
Ici, quand il ne pleut pas on ne trouve pas ça normal. En plein jour, tellement ça dégringole, il peut faire nuit en quelques minutes. Au-dessus des Pyrénées s’affrontent des masses chaudes, froides, humides, sèches, positives, négatives, et tout ça tourneboule, se percute, se chahute, se déplume. Le ciel secoue sa crinière et rue dans les brancards, alors il vente, grêle, tonne. Une méchante quincaillerie tombe du ciel. Il ne reste plus ni carreau, ni pare-brise. Ardoises et carrosseries sont piquetées de milliers de bosses et de trous.
Parfois, une farine ocre transportée directement du Sahara, par strato-cirrus ou cumulo-nimbus, tombe là, au milieu du maïs, des vaches, des haricots, et souille tout d’une couche rose. Comme si cela ne suffisait pas, le ciel déploie une palette qui s’étend du vert au rouge, en passant par le jaune, le bleu, le noir et le violet. Un vrai bazar à coloristes. À part quelques rêveurs, ça n’impressionne plus personne. Ici, les orages ressemblent à une guerre que se livrent ciel et terre. Il décoche d’immenses flèches de lumière, pendant que se répercutent les coups sourds du canon dans le fond des vallées succédant à des flashs de tungstène. Puis tout ce raffut se calme pour ne devenir qu’un simple roulement de tambour lointain qui annonce la fin des hostilités.
Parfois, une farine ocre transportée directement du Sahara, par strato-cirrus ou cumulo-nimbus, tombe là, au milieu du maïs, des vaches, des haricots, et souille tout d’une couche rose. Comme si cela ne suffisait pas, le ciel déploie une palette qui s’étend du vert au rouge, en passant par le jaune, le bleu, le noir et le violet. Un vrai bazar à coloristes. À part quelques rêveurs, ça n’impressionne plus personne. Ici, les orages ressemblent à une guerre que se livrent ciel et terre. Il décoche d’immenses flèches de lumière, pendant que se répercutent les coups sourds du canon dans le fond des vallées succédant à des flashs de tungstène. Puis tout ce raffut se calme pour ne devenir qu’un simple roulement de tambour lointain qui annonce la fin des hostilités.
20:30 Publié dans Extraits de romans | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Il en est tombé un l'autre soir
A faire des trous dans une passoire.
C'était à une heure du matin,
On se serait cru à la saint Glinglin.
Heureusement j'étais chez moi
Et j'étais sage comme il se doit.
Saturnin Abadie dit Capagaou
- Gagnant du concours de tir 1975 de la kermesse du club de l'amitié
- Ambassadeur des vignerons de Madiran et Pacherenc de la cave de Crouseilles
- Grande médaille d’argent des Cigales de l’Ame
http://abpnbagneres.canalblog.com
Écrit par : Saturnin Abadie | 25/04/2007
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