14/01/2007
Le Cervicanévulgus
Ainsi nommé, car il porte sur sa face antérieure une protubérance qui à cette particularité de ressembler à des cornes de cervidés.
Ce patient présente les symptomes suivants: il bave, se replie sur lui et prétend être le dernier des cocus. Dans ses accès de crise que la démence s'apparente à ce qu'on nomme la monoxyde de gamie inférieure.
Ce patient présente la particularité d'avoir eu durant toute sa vie le même trajet pour se rendre d'un point à un autre à heure fixe et cela matin midi et soir, d'avoir entretenu des relations sexuelles normales et non excessivement prolifique avec une patiente femelle de son choix et cela durant toute sa vie.
Pendant ces crises de conscience suraiguë, laps de temps très court où les neurones ne sont pas soumis à la pression hiérarchique, l'homme en général s'arrache les cheveux et se lamente. Puis il maudit le monde entier et se mord forcément les avant-bras. Cette forme avancée se retrouve le plus souvent chez le sujet âgé qui a travaillé toute sa carrière dans l'administration.
Il faut choisir ce moment pour lui asséner un coup de manche de pioche derrière le crâne juste sur le niveau de l'occiput. Pour l'occire n'hésitez à frapper très fort. Un seul coup devrait suffir.
Chez les patients atteints par la forme chronique il faut frapper à plusieurs reprises pour bien s’assurer que mort s'ensuive. Certains confrères n’hésitent pas à utiliser la barre à mine. Ce que je préconise pour être sûr de parvenir à ses fins dès le premier coup si on veut éradiquer cette maladie.
Il faut se débarrasser des pansements, de tout le matériel médical ainsi que du patient dans les bennes prévues à cet effet.
Léonardo a bien voulu me prêter un de ses dessins, qu'il en soit ici remercié....
23:10 Publié dans Petit traité de médecine à l'usage des rustres | Lien permanent | Commentaires (0)
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