27/10/2007
Aconcha
Aconcha est née à la Havane le 14 février 1946, dans une famille sino-africaine. Dès sa naissance, son oncle Tata, babalao ou “sorcier” dans le culte de la Santeria, décèle en elle une digne représentante de sa lignée et lui insuffle peu à peu son savoir. Mais, à la Révolution, le changement radical de la société cubaine interrompt les aspirations profonde de l’adolescente. Son père, fervent et sincère communiste, lui transmet sa fièvre révolutionnaire et, en 1965, elle obtient un poste à l’ambassade de Cuba à Paris. En mai 1968, elle quitte ces fonctions et opte résolument pour un retour vers ses rêves d’enfance en laissant libre cours à l’énergie créatrice qui l’habite.
Toujours sous l’infuence magique de la Santeria, cette autodidacte se lance dans le milieu artistique et, bientôt, s’exprime à la fois comme peintre, dessinateur, sculpteur, styliste ; elle chante : à travers son CD “Noche Cubana” elle rend hommage au bolero.
Elle vit et travaille au coeur de la forêt dans le parc du Verdon en France. Elle peint pour se protéger, pour exister tout simplement.
Les tableaux et les sculptures d'Aconcha nous parlent de l'abondance, de la fécondité de l'esprit, de l'imagination à travers des femmes, innombrables. Elles sont au centre de toutes les facettes de sa création. Elle les habille de textile, de quartz, de plume, de terre, de coquillage, de papier et puis les tubes de peinture acryliques, les pigments, les pastels secs, les encres, les crayons leurs donnent la lumière, la vie. Leur visage est tantôt solaire, tantôt lunaire, partout obsessionnel.Toute son ouvre est un chant à l'amour,un cantique à la nature et à la femme.
21:05 Publié dans De la poésie au quotidien | Lien permanent | Commentaires (0)
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