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15/07/2007

Ici Même (4)

Les peintures sont de Dorothy Napangardi pour retrouver son travail Cliquez ici

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Gitane, regarde au creux de la main,
La valse des volutes bleues où se joue le destin
Et prédis-moi, des tempêtes, des soifs de rocs
En attendant des horizons nouveaux, au bout du quai.

J'ai cherché le vent en essayant de garder le cap,
Le sexe tendu en direction des néons somnambules.
Dans ce marigot où la nuit donne ses concerts
De sirènes faméliques, ses bagarres entre ivrognes.

Dans les éléments contraires, sur ce radeau,
Certains sont devenus fous, d'autres ont péri,
Quelques-uns ont survécu, aucun n'a prétendu y être
Lorsque est revenu l’apaisement.

Cigarette pour survivre au romantisme des visages
Avides de ces presque rien inventés pour continuer.
Cernés par l'existence trop lourde et la faim de vivre,
où l’on se consume sans remords aucun.

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Depuis l'âge de la nuit nous venions ici.
Sur les pierres tendres, des noms, des formes.
Dans un coin, l’empreinte des corps.

A même le sol s'y retrouvaient les amants.
Terre luisante dûe à la sueur et aux frottements des peaux
Au plaisir marqué par la semence qui a coulé sur le sol.

Dans cette grotte, nous avons découvert
L’émotion pure des corps emmêlés et sans l'avoir su,
Compris que nous n'appartiendrons plus à ce monde.

Sans retour possible plus rien ne fait peur.
Des plaisirs, des liens secrets,
Là où les autres enfants jouaient.

Te savoir vivante sans la souillure du possible me suffit.
J'imagine ces instants couronnés d'étoiles et de parfums.
Dans nos festins imperturbables, vivons apaisés
Quand l'amour s'éteint, atteint par tant de heurts.

Malgré confusion et silence,
Pareil à un poisson rouge dans un bocal
Hissons avec légèreté le drapeau de l’ignorance
Puisque les savoirs ne se laissent pas apprivoiser.

Glissons dans cette peau, d'un bout à l'autre du monde,
Avec l’empreinte d'éternité des vieux vêtements.
Nos morts veillent ensemble pour nous donner sens.
Retournés dans leurs croyances ils inventent l'inconnu.

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Bouleverser l'enchevêtrement des poutres par une métaphore du rien.
Vivre d'arrogance et avoir comme secours au passé, la désobéissance et un grain amer de café.
Nostalgie de ces années d'enfance incroyable, de voyages dans le possible.
Comment entrevoir la nudité des pénitents sans le romantisme du danger et les bourrelets violets des cicatrices sous les doigts.

La laideur épuise autant que la légèreté.

Traverser des ports, aimer les fleurs, le chant des oiseaux, saluer des poissons rouges.
Rien n'est moins fier que le lierre des anges sur les arbres.
Un matin d'été un cargo glisse au milieu des champs parmi les vaches noires et blanches.
Des quidams ébahis applaudissent un cortège qui glisse sur l'asphalte toutes sirènes affolées.


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Un basque qui joue de la musique aborigène


Si vous avez le goût pour les choses étranges, comme un mélange de flamenco/musique aborigène, voila une bonne adresse.
Quand je l'ai entendu jouer sa musique, face à l'océan sur le port de San Sébastian, j'ai tout de suite pensé à Gaston Lagaffe. Je ne sais pas pourquoi....
NIKOLA IBAN seul ou avec son groupe Samar le morceau Cuatro a déguster seul ou accompagné le morceau Maroko assez étonnant aussi. du ragga/reggae/aborigène c'est pas mal non plus à condition d'être totalement iconoclaste. Et pour ceux qui doutent encore, le petit dernier pour la route Totem

Si vous désirez vous procurer son CD: Cliquez ici

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