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08/12/2022

Au pas de l'homme

Philippe Lemonnier ayant créé sa maison d'éditions : Le pas de l'homme, c'est tout simplement qu'il m'a demandé un texte pour sa collection Ficelle. Et j'ai dit oui, bien évidemment. Formule originale: la Ficelle est un petit opuscule vendu par les colporteurs relié par une ficelle...

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les éditions le pas de l'homme. C'est par ici :

https://lepasdelhomme.com/

 

Koikidi Wiki sur le colportage ?

 

Le colporteur est un vendeur ambulant transportant avec lui ses marchandises par les villes et villages. Cette profession a quasiment disparu dans les pays occidentaux, ou du moins s'est-elle transformée et a évolué, mais reste bien présente dans les pays en voie de développement. Au sens actuel, le colportage est aussi la représentation publicitaire publique, avec des tracts très souvent, de quelque chose par le biais d'un colporteur. Cela peut être une entreprise, un restaurant, un parc d'attractions etc.

Étymologie et usages

Le mot « colporteur » vient du latin comportare, en français « transporter », qui est à rapprocher du verbe « coltiner » : porter un lourd fardeau sur le cou, les épaules, la tête étant protégée par un « coltin » qui est une coiffure prolongée d’une pièce de cuir protégeant le col et les épaules.

Au XIIIe siècle en Angleterre, on qualifie de peddle ce type de vendeur : le terme viendrait du mot français « pied » (latin : pes, pedis). En revanche, sous le règne d'Henri VIII, le mot « colporteur » est en usage à travers divers édits et règlements.

Sous Philippe VI, les lettres patentes du , précisent que « menus fenestriers, petits comporteurs aval la ville de Paris, ne seront tenus de rien payer de l’imposition qui étoit établie sur les marchandises & denrées qui se vendent à Paris, s’ils ne vendent en un jour dix sous de denrées ; que s’ils les vendent, ils seront tenus de payer ; & que s’ils vendent au-dessous, ils ne seront tenus de rien payer ».

Le terme s'impose dans la seconde moitié du XVIIIe siècle remplaçant la forme ancienne contreporteur (ou contre-porteur) et les variantes de mercier (petit mercier, marchand mercier) et coexiste avec l’appellation « marchand forain »1. Cependant, le terme forain perdure, et les foires de village ou de quartier, les fêtes foraines saisonnières, sont souvent l'occasion pour certains types de marchands ambulants (se déplaçant en camionnette ou autre et non rattachés à un espace de vente sédentaire) de proposer leurs produits et services (parapluie, rémouleur vendeur de couteaux et ciseaux, rempailleur de chaises, etc.).

Un édit royal de 1723 exige que les colporteurs sachent lire et écrire, qu'ils soient inscrits sur un registre de la généralité du lieu, et qu'ils portent une plaque distinctive ; mais la plupart des colporteurs, aussi analphabètes que peu enclins à payer les taxes liées à leur profession, sont inscrits comme « trafiquants » dans les actes notariés et paroissiaux.

Les colporteurs étaient des marchands ambulants qui transportaient souvent leurs marchandises dans des « balles » en bois d’où l'appellation de « porte-balle ».

D'autres expressions étaient déjà considérées comme désuètes vers 1750 : fripier, revendeuse, coureur, mercelot, ou brocanteur. Bien que désuets d'autres synonymes comme camelot sont parfois encore utilisés au XXe siècle. Certaines expressions moderne peuvent être regardées comme synonymes : « le vendeur à la criée », le démarchage « porte-à-porte ».

Il est parfois appelé en Afrique subsaharienne sauveteur (dérivé de « vendeur à la sauvette »), notamment à Yaoundé2.

Koikidi Wiki sur la ficelle ou littérature des colporteurs ?

 

La littérature de colportage désigne une forme primitive de littérature populaire distribuée en Europe par des colporteurs.

En Europe

Cette littérature, au départ urbaine et locale, fut ensuite popularisée par les colporteurs et sur du papier de mauvaise qualité non couvert, elle est imitée. Tout en restant prudent, Roger Chartier considère qu'elle constituait l'une des sources principales de culture des masses populaires en France1 ; d'autres, à l'instar de Carlo Ginzburg, insistent sur notre ignorance des modes de réception de ces textes ; cependant les historiens s'accordent sur l'importance — difficilement mesurable — de la culture orale : les illettrés se contentaient d'en apprécier les gravures, quand il y en avait, mais la plupart du temps, ils pouvaient avoir accès au texte lors de séances de lecture collective. Toutefois, une clientèle mélangée s’approprie ces livres, et ce, pendant près de deux siècles.

Hors de France, se développent à la même époque le Volksbuch (Allemagne) et le chapbook (Angleterre).

Exemple en France

La Bibliothèque bleue avant tout, une formule éditoriale nouvelle inventée et imprimée à Troyes dès 1602 par les frères Oudot, notamment Nicolas Oudot dont l'enseigne est le chapon d'or couronné2. L'impression en était de mauvaise qualité et de petit format ; les cahiers (assimilables à une brochure d'aujourd'hui) recouverts d'une couverture de papier couleur bleu gris (comme la couverture bon marché qui enveloppait les pains de sucre), d'où l’appellation qui, à l'époque, fut d'abord celle de livres bleus3.

Par types

Elle se fait sous forme d'almanachs comme les almanachs des bergers, les Messager boiteux, l'almanach de Liège

 

30/10/2022

Un moment de grâce dans ce monde de brutes


29/10/2022

Parfois on n'a plus envie de rire....

Dans la rubrique les bras m'en tombe...

Ou plutôt quand l'humanité disparait... Ce serait plus intéressant comme titre, non ?

Je n'aime pas commenter l'actualité sur laquelle un recul émotionnel n'est pas possible. Choisir son camp... Non!!! Ne pas choisir entre être ou ne pas être...

Je ne sais pas... fondamentalement je ne sais pas... sauf parfois... quand c'est évident...

C'est rassurant aussi d'être face à une évidence, non ?

Celle-là en est une... Parmi tant d'autres... Je m'étais dit, le silence vaut mieux que tout...

La parole barbare ne mène à rien... Ces années de silence pour mieux prendre du recul ..

Je suis Américanoïaque façon Revzani 

Allez un coup de nostalgie avec Jeanne Moreau dans Jules et Jim....

 

Tout ça nous amène à notre barbarie silencieuse, lisse, rampante, normale presque... Lorsque le cerveau limbique passe en second plan face au cerveau reptilien... devenu incapable de réaction... Il faudra que je développe cette hypothèse... Edwad Zine l'a bien cerné semble-t'il...

Alors plein feux sur notre mama d'amour... il parait qu'après quarante ans on a la tête qu'on mérite... Michel Simon avait coutume de dire que la laideur s'arrange en vieillissant... Mama Norma elle est toujours belle comme le jour...

 

 

 

05/01/2020

Un toit d'étoiles

un article  karine Papillaud sur Lecteurs.com

Un livre où la poésie et l’objet se confondent en un tout ravissant, qui se lit et s’écoute grâce au CD de l’ensemble musical Dounia.
Errance, migration, nomadisme, le texte de Saïd Mohamed est une ode au mouvement du destin, à l’humain dans ce qu’il a de plus universel et tourmenté. Enfin, le livre, entièrement conçu à la main, ajusté au plus près de son contenu, est une petite merveille en lui-même.
Cette fusion étroite des arts a valu à ce livre le Grand Prix de l’Académie Charles Cros. Et l’on se sent privilégié de posséder cet objet unique. 

 

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13/12/2019

T'as bien le bonjour d'Albert...

PARLONS PEU MAIS PARLONS-EN
par Albert Marcoeur
 

Jacques Chirac est mort. Un collier de louanges, des kilomètres de lèches sirupeuses mais toutefois respectueuses et solennelles. Et quelques petits reproches sans trop appuyer. Mais le plus écœurant,  c’est que sa mort a envahi, inondé, submergé les médias et complètement occulté l’accident de l’usine Lubrizol survenu au même moment. Du pain bénit pour l’exécutif qui n’en demandait pas tant et, du coup le trouvèrent encore plus sympathique. On se souviendra longtemps de son adverbe préféré : naturellement, de ses expressions à l’emporte-pièce, de ses frais de bouche, piochages dans la caisse, scandales en tous genres, arrangements entre amis… On se souviendra de tous ces serrages de louches, de toutes ces caresses viriles aux culs des vaches. On se souviendra enfin de son dernier fait d’armes, à peine les yeux fermés : éclipser le bruit de la déflagration et l’odeur des émanations. Très fort ce Chichi ! Quant à l’usine chimique Lubrizol, pas d’inquiétude, l’État nous a promis toute la transparence. Puis, comme personne n’y croyait vraiment, on nous proposa une transparence totale et, pour calmer les derniers indécis, une absolue transparence. Avec ça, on est tranquille ! De toutes façons, sachez que l’odeur est gênante, désagréable, dérangeante, pénible à supporter, mais pas nocive. 

J’ai souscrit dernièrement une assurance décès qui, cumulée à mon assurance vie, me garantit l’assurance d’un bien-être certain, tous risques confondus.De plus en plus d’organes de contrôle, de plus en plus d’analyses, d’enquêtes, de plus en plus de volonté politique, de promesses de transparence concernant les paradis fiscaux. De plus en plus de paradis fiscaux.

Il pense toujours à relever la lunette avant d’uriner et oublie souvent de la rabaisser. Un jour, pressée, elle ne fait pas gaffe, elle s’assoit sur la lunette froide et c’est la sérénade en ré : « Mais combien de fois faudra te le dire ! » En revanche, il pense toujours à essuyer les éclaboussures qui échouent sur le pourtour du siège. Un jour toutefois, il oublia et, comme il n’avait pas baissé la lunette non plus, ce fut la barcarolle en sol. Il faut dire qu’installer ses deux fesses toutes chaudes sur un siège froid et mouillé... 

Les factures, on les reçoit, on s’étonne, on rechigne… et on les paye.

Dans les sphères de l’Église catholique, on ne dit plus confession, on dit sacrement de réconciliation, d’écoute et de dialogue. On ne dit plus pédophilie, on dit attitude pastorale inappropriée.

Et tous ces enfants abusés par des membres du clergé. Vous imaginez tous ces membres justement, s’introduisant dans ces petits anus innocents...

Concernant la noyade d’un adolescent, le soir de la fête de la musique, le 21 juin 2019, à la suite d’une charge policière, le Procureur Général a garanti la sérénité d’une information judiciaire et l’impartialité objective de la juridiction saisie. C’est pas comme ça d’habitude ?!

L’armée n’a pas encore chargé, les flics s’en chargent.

Dédé fauche son pré. Il le fauche souvent, son pré, Dédé. Ses voisins se moquent : « Dédé, ne regarde pas derrière toi, l’herbe repousse déjà ! »

Alors en 2020, avançons et soyons ZOZO comme il faut !

Albert Marcœur, le 12 décembre 2019

Et tous ces enfants abusés par des membres du clergé. Vous imaginez tous ces membres justement, s’introduisant dans ces petits anus innocents...

Concernant la noyade d’un adolescent, le soir de la fête de la musique, le 21 juin 2019, à la suite d’une charge policière, le Procureur Général a garanti la sérénité d’une information judiciaire et l’impartialité objective de la juridiction saisie. C’est pas comme ça d’habitude ?!

L’armée n’a pas encore chargé, les flics s’en chargent.

Dédé fauche son pré. Il le fauche souvent, son pré, Dédé. Ses voisins se moquent : « Dédé, ne regarde pas derrière toi, l’herbe repousse déjà ! »

Alors en 2020, avançons et soyons ZOZO comme il faut !

Albert Marcœur, le 12 décembre 2019

05/11/2019

Un toit d'étoiles le 2 novembre au Dansoir de Karine Saporta à Ouistreham

C'était dans ce lieu magique du Dansoir, un magic Mirror, comme le cabaret sauvage.

Karinn Helbert au cristal Baschet, Manuel Decocq au duduk à la guitare et au violon, Mohammed Idali aux calligraphies. Les photos sont de Christophe Brunet.

 

 

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31/10/2019

Un toit d'étoiles en livre

Un Toit d'étoiles est paru en livre aux Editions Apeiron.

On peut le commander directement chez l'éditeur :

https://www.editionsapeiron.com

 

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La famille Poincheval

Dans la famille Poincheval, ça rigole, et ce depuis toujours... On s'amuse comme d'autres s'ennuient. On se lance des défis plus dingues les uns que les autres, qui du père ou du fils, de la mère ou de la fille... L'important c'est d'être joyeux et de le rester. De faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. Les enfants: enfants de la balle, le père: Père Noël dans une agence pour père Noël... La mère : un chant puissant à vous percer les tympans. La fille: une contrebasse entre les mains démarre un quatuor improbable tout en étant une musicienne classique soliste internationale... Quand au fils, faut-il encore le présenter il marche sur les nuages comme d'autres sur l'eau, il part à la quête du Graal dans son armure dort dans la peau d'un ours, se transforme en chrysalide dans une pierre, descend le fleuve en bouteille... Rien à redire, tout va bien du coté de la Mayenne. Puissent-ils nous enchanter le plus longtemps possible...

 

 

 

 

 

14/09/2019

Les journées de Pont ar Gler

J'ai eu la chance de lire accompagné par Noé Natorp au violoncelle. Grand moment, comme l'a été celui par le passé lorsque j'avais été accompagné par Gaspar Claus, lors d'une lecture place du poulfre au festival Voix vives de Sète.

Un petit aperçu du talent de Noé...

 

09/09/2019

Pose ta prose

 

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C'était samedi 7 septembre à Dolus d'Oléron, un festival jeune, fait par des jeunes dynamiques et très sympa. Je vous en reparlerai. Mais déjà donner à voir...

Les Décors'tiqués, un collectif qui habite la Mayenne. Des descendants de Archaos...

Pierrot Bidon dans les années 70 à Beaumont sur Sarthe, alors théâtre de l'Espoir...Puis le cirque Bidon et ensuite Archaos. Les amis de l'épique époque, Christian Poincheval, père mère fille et fils qui fait des siennes dans des cailloux ou dans la peau d'un ours... Famille d'artistes.

Décor de cinéma de théâtre, machines bioniques, les décors'tiqués font un travail superbe... à vous de voir. Ne les ratez pas s'ils passent prés de chez vous.

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01/09/2019

Un Toit d'étoiles bientôt chez Apeiron

Un toit d'étoiles, livre CD va paraitre en septembre aux éditions Apeiron, avec des illustrations de Annie Courtiaud.

Le livre est imprimé à Tulle, il reste à le façonner...

Comme tous les livres des éditions Apeiron il sera monté à la main, et pas en Chine, mais dans le Limousin.

Un travail d'artisan.

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Les vieilles âmes à Pont Ar Gler

 

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17/08/2019

Journées de Pont Ar Gler

C'est près de Morlaix à Saint Jean du Doigt,

qu'ont lieu les journées de Pont ar Gler

du 20 au 30 août. 

 

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Ouverture du Jardin de Pont Ar Gler

et Expositions de 15h à 18 h

de Wilfried Histi, Marie Christine Lhostis,

Saïd Mohamed, Nadia Sholem

 

 

Spectacles salle Kasino

 

Honoré Béjin, piano, et Noé Natorp, violoncelle
Vendredi 23 août à 20h30

 

Honoré Béjin, piano, et Noé Natorp, violoncelle
Samedi 24 août à 20h30

 

Saïd Mohamed et Noé Natorp
Dimanche 25 août à 17h30

 

 

14/06/2019

Le bon Samaritain...

Ce dimanche, à 4h15, parc du Golfe à Vannes, les policiers ont interpellé un jeune homme de 22 ans. Ivre, il tentait de réanimer... un bateau pneumatique.

Près du chantier naval, ils remarquent un jeune homme, agenouillé et s'affairant près d'un bateau pneumatique. Intrigués, ils s'approchent. Le jeune homme de 22 ans leur explique qu'une personne est sous la bâche du bateau, inanimée. Il a prévenu les pompiers.

Mais sous la bâche… personne. Ivre, le Vannetais était en train de pratiquer un massage cardiaque au bateau ! Les policiers ont pu rappeler les pompiers pour leur signaler qu'il n'y avait plus rien à faire pour le pneumatique, et leur éviter un déplacement.

30/01/2019

Du côté des Pyrénées

Article de Pierre Challier paru dans la Dépêche du Midi

Dans la vie, il y a celui que l'on naît et celui que l'on devient. Avec parfois de sacrés gouffres franchis en funambule de l'un à l'autre. Pour Saïd Mohamed, né il y a 62 ans du côté de la Normandie, accent bocager compris, la première fée après le berceau s'est appelée l'Assistance publique, rappelle-t-il régulièrement. Sans renier sa famille mais juste pour dire qu'ainsi, il a pu avoir accès à l'instruction, l'éducation.

Venu au monde entre un père berbère, terrassier miné par le déracinement et l'alcool, et « la Mère », forte tourangelle passée de la misère des gueules noires de charbonniers à la pauvreté aux mains gercées des lavandières battant le blanc... Saïd Mohamed avait ainsi déjà raconté dans La Honte sur Nous la marginalité et le quart monde des années 60-70, non sans talent pour rendre férocement drôle le sordide d'un quotidien rural plombé par l'absence de tout, à commencer par celle des mots pour exprimer les sentiments. Ces mots qui allaient devenir sa planche de salut, sa conquête et son bâton de pèlerin pour faire société par des chemins de traverse.

Ouvrier imprimeur à Tarbes

Dans Le Soleil des Fous, on l'avait ensuite retrouvé ouvrier et amoureux dans une imprimerie que les initiés savaient tarbaise, au gré des figures croisées... puisque Saïd Mohamed vivait et écrivait à Tarbes, au virage de l'an 2000, avant de prendre la direction de Toulouse pour y enseigner l'édition aux BTS. Quelques années et pontages cardiaques plus tard, c'est à Paris qu'il poursuit sa route, entre la célèbre Ecole Estienne et sa vocation première de bohème, ne faisant que se confirmer au fil des recueils publiés : la poésie, le versant majeur de son écriture depuis 1986. Celle qui lui vaut ce mois de janvier 2019 d'être couronné par le prestigieux Grand Prix International de l'Académie Charles Cros, « paroles enregistrée et création sonore » avec Un Toit d'étoiles, projet né à Hauterives.

« En me levant ce matin, j'ai levé la tête. Des étoiles sont tombées de mes cheveux. Ça m'apprendra à dormir dehors... », s'ouvre ce CD qui dit aussi, entre autres, et au delà de la chute du céleste à nos pieds, les écartèlements de Gibraltar entre Atlantique et Méditerranée, Afrique et Europe, d'une rive l'autre, avec des mots simples pour murmurer encore du Sud vers le Nord qu'il est désormais « difficile de croire encore à l'espace d'un monde souvenir ». De la bohème à l'errance, de l'errance à l'exil du migrant... Une poésie très en résonance avec l'actualité, parfois, et dont la musique éclairée par l'orgue de cristal de Karinn Helbert (cristal Baschet, directrice artistique de l'ensemble), la voix d'Eric Louviot, le violoniste Manuel Decoq et le chant soufi d'Ahmed Abdelhack el Kaâb de l'ensemble Dounia, trouve aujourd'hui la consécration avec ce 71e Grand Prix de l'Académie, pour de la belle ouvrage donnant à écouter et à... entendre que des reflets du cabossé naissent parfois des firmaments.

Un toit d'étoiles

par Jean François Hémery

Le texte qui se dit et se reprend s’attache non pas à la seule oreille qui l’écoute mais à tout l’être, ventre et cervelle, qui n’a de cesse qu’à le reprendre pour tenter le saisir mieux toujours davantage.

La musique qui vient, la musique qui s’efface, la musique qui confond le traditionnel et le contemporain, l’orient et l’occident, qui vagabonde entre est et ouest, et nord et sud, entre rêve cinématographe, images et certitudes, entre la Sarabande de Haendel, l’esprit tsigane et la largesse et le souffle soufi, la musique qui ouvre tout grand l’espace à l’ouïe, la musique qui donne à trembler la peau, la musique là qui accompagne se prête au texte comme le texte aux mots de partage en héritage, elle le sert.

L’intelligence se fait sensuelle parce qu’elle lie les voix, de la musique comprise, intimement à ce qu’elles disent.

Et le texte sert « l’enfant qui croît en sa putain d’étoile », celui-ci qui sort grandi d’une telle écoute. Celui-ci qui revient encore à l’édition sans voix que celle-ci fait vivre autrement.

On comprend pourquoi l’Académie Charles Cros a élu ce CD, qui se trouve aujourd’hui estampillé d’un Grand Prix, après avoir reçu un « coup de cœur ».

17/01/2019

save the date....

C'était au forum Léo Ferré à Ivry 

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11/01/2019

Grand Prix Charles Cros 2018

Pour la 71éme fois le Palmarès de l'Académie Charles Cros a été décerné hier soir à la conservatoire national supérieur de musique et de danse.

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Et pour la deuxième fois en quatre mois un menhir nous est tombé sur la tête.

D'abord en septembre avec le coup de coeur de la même Académie pour le CD un toit d'étoiles, puis hier soir avec un grand prix de la commission paroles enregistrée et documents sonores de l'Académie Charles Cros. 

Un immense merci au jury qui nous a décerné ce prix ainsi qu'à mes compagnons de voyage dans cette aventure. Karinn Helbert, Manuel Decoq, Amhed Abdelack el Kaab, Eric Louviot et Christophe Brunet. 

Un autre immense merci à Jean Louis Massot qui soutient mon travail depuis tout ce temps.

Ainsi qu'un autre à Patrick Verschueren de la Maison de poésie de Normandie qui nous a offert la possibilité de produire le spectacle pour la première fois dans des conditions professionnelles. 

 

 

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 Avec Karinn Helbert au cristal baschet. 

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 Les adorables frères Touré du groupe Touré Kunda grand prix musiques du monde.

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Bernard Lavilliers, lors de la balance, grand prix chansons pour l'ensemble de sa carrière.

 

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Alan Stivell grand prix musiques du monde pour l'ensemble de sa carrière.

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 Joelle Léandre lors de la balance, grand prix musique contemporaine pour l'ensemble de sa carrière. 

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Photo Pierre Majek 

 

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 Photo Pierre Majek

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Photo Pierre Majek

 

 

 

 

 

14/12/2018

Petite annonce

Ma tata Rachel en a marre de sa solitude aussi elle passe une petite annonce.... 

Femme désire rencontrer compagnon pour fin de vie entre 70 et 78 ans grand maximum. Yeux clairs, dynamique, égo modéré et bonne santé (certificat médical exigé excluant sénilité et maladie d’Al Zeimer). Et enfin aimant faire la vaisselle.

Je suis moi-même en bonne santé malgré l’âge et la cigarette, (intolérant à icelle s’abstenir) un corps relativement bien conservé, d’1m58 pour un poids de 58kg. Cheveux blonds sans teinture, dentier et lunettes, bientôt appareillée pour surdité. Yeux noisette, rides profondes et taches de rousseur. Assez coquette quand à la tenue. Douée d’un caractère marqué presque mauvais et indépendant, j’ai en outre de multiples défauts que vous pouvez avoir plaisir à découvrir, mais attention je peux être coléreuse jusqu’à la méchanceté.

Semi cultivée j’aime aussi la nature, la cuisine et les chats. Pour les chiens je suis très raciste. Je cultive encore quelques rêves que j’aimerai partager comme aller me promener en Nouvelle Zélande et aussi attaquer une banque.

Si vous êtes tenté téléphonez au…………………. pour un premier rendez-vous afin de se reluquer.

  1. Macho et idiot s’abstenir

30/11/2018

La fleur en papier doré

Endroit historique du surréalisme bruxellois, La fleur en papier doré est un lieu fort sympathique où s'est retrouvée vingt ans après la fine équipe de kitoko... Chacun comptant ses stents, supportant son mal de dos, respirant encore  malgré son emphysème... papy punk, junk devenu clean, vieux baba, artistes de tous poils, à toutes épreuves , ayant jusque là survécu à tout... 

Le lieu est assez magique... Si d'aventure vous passez dans le coin, n'hésitez pas à vous y arrêter... par fainéantise je ne vais pas en dire plus mais faire un copier collé de leur site...

 

 

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La Fleur en Papier Doré approche doucement des trois quarts de siècle d’existence. On pourrait dire que le temps s’y est arrêté. L’estaminet a conservé son visage d’il y a 30 ans, 40 ans, sans doute. Aux heures creuses, c’est un endroit tout en douceur, aux lumières tamisées et aux vieux meubles dépareillés qui ont beaucoup vécu. Et ça se sent. Aux moments d’affluence, c’est la convivialité même. Les gens sont toujours souriants et se parlent facilement. Les bonnes bières locales accompagnent le stoemp — non peut-être — avec saucisse et lard. Ou le spaghetti.

Plus de 400 objets les plus divers se sentent bien sur les murs ocrés. Tellement habitués d’y être, que si on les bouge du bout du doigt, ils laissent apparaître leur silhouette claire sur le vieux papier d’origine. Les inscriptions à même le mur sont l’héritage de Gérard van Bruaene, le créateur du lieu dont les moins de 60 ans ne peuvent pas se souvenir. Un petit bonhomme, tout rond, de la silhouette au sourire en passant par les lunettes. Il disait et écrivait des choses sages et belles, mais ne lles a jamais vraiment publiées sauf quand il était poussé dans le dos par ses nombreux amis artistes dont le souvenir traîne encore ici.

Gérard a connu tout ce que Bruxelles, et bien au-delà, comptait d’artistes. Il a ouvert des galeries d’art aux noms pittoresques : « La vierge Poupine », « L’agneau moustique »… C’est finalement à La Fleur en Papier Doré – Het Goudblommeke in Papier qu’il a posé ses valises pour les 20 dernières années de sa vie (de 1944 à 1964) et amené avec lui ses amis, peintres, écrivains, poètes. Les surréalistes, dont Magritte. Le mouvement Cobra (Copenhagen-Bruxelles-Amsterdam) dès ses premiers enthousiasmes avec Dotremont, Alechinski, Pol Bury et d’autres. Hugo Claus y fête son premier mariage.

Après le décès de van Bruaene, l’estaminet continue sur sa lancée, mais son âme manque. Les artistes restent présents, cependant La Fleur en Papier Doré a de plus en plus de mal à tenir le coup, mais se maintient. Pourtant en juin 2006, soudain, c’est la faillite.

Heureusement, un groupe un peu téméraire d’amoureux du vieux bistrot s’embarque dans sa reprise sous la forme d’une coopérative. À ce jour, il y a 128 coopérateurs et d’autres sont bienvenus.

Le lieu est classé depuis 1997. Les Monuments et sites et les pompiers ont chacun leurs exigences (parfois contradictoires). Il s’ensuit 14 mois de travaux : électricité, plomberie, sanitaire… et finalement un grand nettoyage, qui débouchent sur la réouverture le 12 octobre 2007. La Fleur en Papier Doré renaît pareille au souvenir de ses anciens habitués.

Les clients reviennent . Les touristes sont séduits. On a élargi la carte. L’estaminet devient vraiment trop exigu, quand l’occasion se présente de louer le rez-de-chaussée mitoyen, ce qui nous replonge dans les travaux. C’est ainsi que s’est construit le Goudblommeke in Papier tel que vous le connaissez aujourd’hui.

L’ajout d’une salle au-delà de la véranda (où il y a la grande photo) permet de recevoir des groupes pour des repas bien bruxellois, des rencontres, des fêtes. Dès qu’il fait beau, une vingtaine de personnes peuvent profiter de la cour-jardin. Une salle peut accueillir une cinquantaine de spectateurs pour de la poésie, des contes, de la musique ou pour des réunions. L’asbl Racontance, le Grenier Jane Tony, le café pédagogique, Sceptiques au pub, les cours de bruxellois, le Cercle d’histoire de Bruxelles et bien d’autres , y trouvent un accueil confortable. L’asbl La Petite Fleur y propose aussi des activités diverses au moins une fois par mois.

 

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14/10/2018

Dossier de presse un toit d'étoiles

20/09/2018

Un toit d'étoiles avec l'ensemble Dounia

Teaser réalisé le 13 décembre 2017 lors du spectacle au théâtre de Lisieux. 

 

16/09/2018

Un Toit d'étoiles aussi en Suisse

Un article de Djemaa Chraïti sur son blog regard croisé en partenariat avec la Tribune de Genève 

 

Aujourd’hui même, Saïd Mohamed reçoit le prix Coup de cœur Charles Cros 2018 pour son recueil de poésie « Toit d’étoiles », un CD d’accompagnement musical qui lui a valu cette distinction. Une poésie tapie dans l’horreur du monde et qui sait en extraire des joyaux de cristal pur.

Saïd Mohamed, nomade et troubadour est né en 1957 en Basse-Normandie d’un père berbère marocain et d’une mère tourangelle lavandière et asociale au caractère bien trempé. Enfant de la DASS, pourtant il deviendra, à la force de sa plume, un miraculé du quart monde. Celui qui est devenu un simple numéro de matricule - N36 - pour l’administration, se forgera un rêve dans la triste danse des exclus : devenir écrivain. Nomade dans l’âme, il est tour à tour, ouvrier imprimeur, voyageur, éditeur, chômeur, Il est maintenant enseignant dans la prestigieuse école Estienne, à Paris. Il n’en est pas à son premier prix, en 1995, il obtenait le prix Poésimage pour Lettres Mortes et le Prix CoPo en 2014, pour l’Eponge des mots. Il a été plusieurs fois boursier du Centre National des lettres.

Comme son père devenu alcoolique, un chibani*dont le métier était terrassier et qui reconstruisait dans ce nouveau pays devenu alors le sien, les villes bombardées de France, Saïd Mohamed, lui, aussi a appris à creuser, à malaxer dans la veine, au cœur des mots ; il construit des tranchées parmi les étoiles pour nous offrir un ciel lumineux dans la noirceur de la nuit. Son recueil « Toit d’étoiles » nous lance en brassées généreuses ces étoiles qui nous suivent et que nous rejoindrons tous un jour, destinés que nous sommes à la lumière stellaire, dans le requiem le plus triste naît l’intensité de nos destins, nous sommes voués à embrasser ces astres ad infinitum.

A l’Etoile du Sud, le bar où on fait et défait les rêves, dans cette gloire de vouloir n’être rien où se déploie le fiel du recommencement, ou cette « putain d’étoile » à laquelle croit chacun de ces infortunés cachés sous les essieux du train qui file dans les ténèbres, passagers clandestins, frères d’infortune dont les corps sont rejetés par les flots ; cette fin silencieuse noyée dans les vagues de ceux qui ont cru à leur bonne étoile.

Toutes ces étoiles racontées par Saïd Mohamed, cette quête d’infini qui se broie dans la noirceur du monde et brille d’un éclat étrange. Un subtil mélange dans ces voix superposées qui récitent les poèmes de l’auteur « mosaïque », parce c’est bien ce que nous offre la vie de Saïd Mohamed ; une mosaïque sublime de clair-obscur et qui rappelle les destins croisés de celui qui parcourt le monde, de celui qui dans la richesse de ses mots nous fait découvrir de nouveaux rivages. Mais celui qui sait aussi donner de la voix aux sans-voix, aux exclus, aux opprimés du monde, à ceux devenus fantômes; les voix de la résilience.

 

Bravo à Saïd Mohamed pour son Prix Coup de cœur Charles Cros 2018 et à tous les musiciens de l’ensemble Dounia qui ont accompagné ses textes et à Karinn Helbert cristaliste à la carrière déjà bien remplie qui a joué de cet instrument si rare qu’est le cristal Baschet et en a assuré la direction artistique.

Le CD a été soutenu entre autres par la Factorie, maison de la poésie de Normandie, les éditions les carnets du Dessert de lune son éditeur belge, et la compagnie coquelicot qui est la compagnie de Karinn Helbert.

 

* chibani - Travailleurs maghrébins venus en France entre 1945-1975. En arabe signifie "sages, vieux, vieillards", "ceux qui ont les cheveux blancs"

 

http://www.charlescros.org/

 

Liens sur l’auteur via le blog de Mustafa Harzoune

Tao du migrant

http://letaodumigrant.hautetfort.com/mohamed-said/

 

11/09/2018

Remise du Prix coup de coeur Charles Cros 2018

La remise du prix coup de coeur a eu lieu ce dimanche à Château Thierry... Une lecture a été donnée dans l'auditorium de la chapelle. 

 

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 Karinn Helbert au cristal Baschet

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10/09/2018

Prix coup de coeur Charles Cros

 

Voila maintenant c'est officiel !!!

 

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Le CD Un toit d'étoiles a obtenu un prix coup de coeur de l'Académie Charles Cros. Un grand merci à la commission et au président Monsieur Alain Fantapié qui a eu un véritable coup de coeur pour notre travail.

Un autre grand merci à Jacques Fournier, l'homme par qui tout est arrivé, car il a demandé deux exemplaires du CD en service de presse à Jean Louis Massot l'éditeur des carnets du Dessert de lune. Et puis après tout s'est enchaîné.... 

Un immense Merci à Karinn Helbert et à son Cristal Baschet, sans qui un tel projet n'aurait jamais existé, car elle a cru en ces textes. Elle en a assuré la direction artistique et m'a fait confiance en m'invitant sur scène... 

Elle a mis à disposition la compagnie Coquelicot pour réaliser le CD. Eric Louviot a prêté sa voix à ces textes, Manuel Decocq son violon magique. Ahmed Abdelack el Kaab a donné sa voix aux chants soufis. Antoine Godey s'est mis à la contrebasse et Maxime Guillouet aux percussions. Quant à Christophe Brunet il a peaufiné les arrangements, et  Tonio Serrano a su brillamment capter le son du Cristal Baschet. Instrument qu'il est difficile de faire rentrer dans un enregistrement tellement le son est complexe.

Clémentine Belhomme en a fait la maquette du nouveau pressage.

Merci particulier à Satie et à Haendel…

Et un grand Merci à tous les souscripteurs qui m'ont permis de financer la production de ce projet!!!!

 

 

L'ensemble Dounia au complet  

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Karinn Helbert

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Ahmed Abdelack El Kaab

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Manuel Decocq

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Le Cristal Baschet

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Eric Louviot

 

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Christophe Brunet

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Un petit extrait  


podcast

et puis un autre 


podcast

 

06/09/2018

Un Toit d'étoiles

Du nouveau pour le CD un toit d'Etoiles...

Un nouveau pressage...

Une nouvelle maquette...

Je vous en dirais plus lundi...

Un petit extrait en attendant...


podcast

 

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27/08/2018

C'est beau l'amour

C'est le genre de communiqué de presse qui me ravit….

La commune de Landevennec, dans le Finistère, a restreint la baignade sur ses plages en raison de la présence d'un «dauphin solitaire» en rut pouvant représenter un «risque» pour les baigneurs et les plongeurs, selon un arrêté pris par le maire. Dans un arrêté pris le 20 août, le maire Roger Lars interdit «l'approche volontaire à moins de 50 mètres du dauphin est interdite», sauf pour «les personnes accréditées par le Ministère de l'Environnement au titre du suivi des mammifères marins».

Selon plusieurs médis locaux, ce dauphin solitaire de trois mètres s'est établi depuis plusieurs mois dans la rade de Brest, entre plusieurs communes dont Plougastel-Daoulas, Logonna-Daoulas et Landevennec. S'approchant des côtes et recherchant le contact avec les humains, il faisait au départ le bonheur des baigneurs qui l'ont surnommé «Zafar». Mais aujourd'hui en rut, il se frotte d'un peu trop près aux embarcations et baigneurs, inquiétant le maire. «Plusieurs baigneurs ont eu très peur. Il a même soulevé une baigneuse jeudi dernier avec son nez», a expliqué Roger Lars à Ouest France mercredi. Un avocat au barreau de Quimper, Erwan Le Cornec, souhaite «déposer un recours devant le tribunal administratif de Rennes» contre cet arrêté «excessif», a-t-il indiqué dimanche à l'AFP. Selon lui, «un tel arrêté, le maire veut faire passer un dauphin pour une bête presque féroce, totalement imprévisible, susceptible de noyer les gens» et «va transformer l'approche légitimement positive que les gens ont des dauphins en une peur de ces animaux intelligents».

03/07/2018

qu'est ce que c'est que cet objet ?

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Il s'agit d'un fer à gaufrer, indûment appelé de la sorte, car c'est du laiton. Celui-ci a été gravé par Jean-Luc Seigneur. Graveur en relief comme il se plait à dire. Meilleur ouvrier de France, enseignant à Estienne, mais pas uniquement puisqu'il continue à exercer son métier dans son atelier pour des clients imprimeurs, des agences de communication. Et des clients plus occasionnels comme votre serviteur. 

C'est donc ensemble avec Agnès Rainjonneau aux pinceaux que nous avons sorti cet opus extrait de l'éponge des mots (-prix copo 2014-) les textes de Chardons bleus.

 

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02/07/2018

Les vieilles âmes (1)

Depuis quelques temps déjà sur le papier apparaissent des visages à l'encre que je qualifie de vieilles âmes... Personnages venant d'un autre univers... actes médiumniques....

Comme dirait Ghislain Ripault 

"Traces imprégnant des suaires sur des parois de très jadis, sur tel mur d'un Pompéi pas encore dégagé de ses convulsions.

Ce sont des portraits indescriptibles justement ce qui n'a pas (besoin) de mots, sinon ceux que sans doute ruminera un regarder dans sa propre grotte mentale.." 

 

Ces encres ont été publiées dans le Cafard Hérétique N°10 des éditions Lunatique...

 

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Portrait retrouvé à Pompéi 

 

 

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Limule à sang bleu..

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Individu bien connu des services de police..

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Portrait de l'ami Raymond Canta. 

 

Un Toit d'étoiles

Chronique de Michel Baglin dans la revue Texture à propos du CD un Toit d'étoiles

 

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Son dernier opus est désormais un CD. Les textes sont dits – avec justesse - par l’auteur lui-même, mais aussi par Karinn Helbert, Eric Louviot, Ben Walter. L’ensemble est porté, de manière très envoutante, par la formation musicale Dounia et son orgue Cristal Baschet joué par Karinn Helbert (muscienne qui a longtemps accompagné comme pianiste les Rencontres pour lire de François de Cornière à Caen). Et par la voix d’Ahmed Abdelack El Kaab, chanteur, musicien auteur compositeur marocain élevé dans la pure tradition de la musique et de la culture soufie. 

Dounia est une formation musicale qui mélange les cultures et les pratiques sonores, à la croisée des chants traditionnels soufis et de la musique classique. Elle était donc toute indiquée pour ce projet, « Un toit d’étoiles », qui se veut synthèse de plusieurs mondes. Ses instigateurs précisent avoir « imaginé une rencontre improbable aussi belle que porteuse d’espoir entre la musique classique et baroque, les chants soufis et la poésie contemporaine. Sur des pièces de Bach, Satie, Haendel, adaptées pour le Cristal Baschet, on a agencé la voix de ces chants soufis et le souffle de la poésie. »

C’est donc à un dialogue « paisible » qu’invite cette œuvre collective, et l’on ne s’en étonnera pas : elle est dans l’esprit et la lettre d’un auteur sensible à la détresse des « compagnons du chemin de déroute », se tenant à la croisée des cultures et donc ouvert au monde.

Et surtout apte à « percer le mystère des êtres que la fêlure étrangle ».

Une belle réussite que l’on doit aussi à Christophe Brunet (réalisation) et au soutien de la maison de la poésie de la Factorie, aux éditions des Carnets du dessert de Lune, à la compagnie Coquelicot de Caen, la Grange aux dîmes à Carrières sur Seine, et les librairies le Baz’art des Mots à Hauterives et le Livre écarlate à Paris 14.